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Un autre regard sur le voyage:

“Je ne vous écris pas ces voyages par nostalgie de l’exotisme, d’un ailleurs rédempteur, mais pour retenir des instants, des visages, des circonstances humaines et géographiques parce que là où le soleil se lève les hommes ont le même souci de vivre, de comprendre, de sourire à l’autre, d’effacer la souffrance et de donner un sens à leur existence. Les voir, les observer, les entendre est une richesse inouïe que nul ne conteste.”

B. Giraudeau, “Cher Amour”

Le projet éducatif EVAL JEUNES :

Nos centres de vacances et de loisirs ont pour vocation de réponde aux droits et besoins de l’enfant dans le respect des valeurs d’EVAL. L’équipe d’adultes s’engage à élaborer et mettre en œuvre un projet pédagogique en cohérence avec nos valeurs.

Le fonctionnement des ACM d’EVAL JEUNES permettra :

de respecter les rythmes des participants
de prendre en compte la parole de chacun
de prendre en considération l’analyse individuelle
de favoriser les initiatives personnelles et d’accéder à des responsabilités individuelles ou collectives
d’encourager l’autonomie de tous, de se construire en tant que citoyen
de s’épanouir par la pratique d’activités diverses (culturelles, sportives, scientifiques et ludiques …)
de développer des activités créatives d’éduquer à l’environnement
d’utiliser le milieu environnant afin d’aviver la curiosité
de privilégier les relations humaines

Le projet éducatif EVAL DÉCOUVERTE :

En conformité avec les directives de l’Education Nationale, les voyages EVAL DÉCOUVERTE s’appuie sur les objectifs des enseignants pour construire des séjours personnalisés répondant : aux attentes des équipes éducatives et de leurs élèves aux exigences réglementant les sorties et voyages scolaires.

Le projet éducatif d’EVAL DÉCOUVERTE est donc de mettre l’ensemble de ses moyens :

Humains : des enseignants du réseau d’EVAL (une dizaine), des animateurs (50), des intervenants musiques et multimédia (par le biais de l’association Réunis Tout Talent) , un réseau de directeurs diplômés du BAFD, un réseau de partenaires (agences de voyages, autocaristes, associations, …)

Immobiliers : par le biais d’un réseau de structures permanentes inscrites au répertoire de l’Education Nationale, enracinées dans la vie locales. Elles sont dotées de ressources pédagogiques de qualité.

Pédagogiques : une démarche active de découverte de l’environnement place l’enfant au centre du système éducatif et l’amène à se repérer, à découvrir, à rechercher, observer, écouter, enquêter, développer, se renseigner, réinvestir, évaluer et s’évaluer. Grâce au réseau EVAL Voyages, une véritable cellule de recherche développe des outils de formations pédagogiques (dossiers, ateliers, etc…) qui suivent les orientations et directives des ministères de l’Education Nationale et celui de la Santé, Jeunesse et des Sports.

Les études menées ces derniers mois sur les sorties scolaires avec nuitées ont fait apparaître la nécessité de redonner à ces sorties une impulsion à la mesure des bénéfices que les élèves peuvent retirer de cette expérience éducative et pédagogique unique. La découverte d’autres activités et d’autres lieux contribue, en effet, à enrichir les apprentissages et apporte une stimulation qui favorise l’acquisition de connaissances et de compétences. Les apports qui sont attendus d’une sortie scolaire varient nécessairement en fonction de la durée du séjour. Cette durée est donc une des composantes essentielles du projet pédagogique et des apprentissages visés. Il est apparu utile, à cet égard, de distinguer deux types de séjours :

  • les séjours scolaires courts (d’une durée inférieure à cinq jours, soit de une à trois nuitées) permettent une rencontre avec des environnements, des événements, des cultures, etc. représentant des temps forts des apprentissages ;
  • les classes de découvertes (1), d’une durée égale ou supérieure à cinq jours (quatre nuitées et plus), permettent de s’extraire de façon significative du contexte et de l’espace habituels de la classe. Elles constituent ainsi, pour les élèves, un réel dépaysement et un moment privilégié d’apprentissage de la vie collective que chacun devrait connaître au moins une fois au cours de sa scolarité.
  • La présente circulaire s’appuie sur les arrêtés du 25 janvier 2002 relatifs aux programmes de l’école primaire et sur le circulaire n° 99-136 du 21 septembre 1999 qui reste applicable aux conditions d’organisation des sorties scolaires sous réserve des quelques aménagements apportés au titre II ci-après. Les séjours scolaires courts et les classes de découvertes constituent en effet des sorties scolaires avec nuitées et relèvent donc des procédures définies par la circulaire de 1999 pour cette catégorie de sorties.

I – Le séjour scolaire court et la classe de découvertes à l’école primaire : des outils pédagogiques au service de la réussite des élèves

1 – Les aspects communs aux deux types de sorties scolaires

1.1 Objectifs

Les séjours scolaires courts et les classes de découvertes constituent un cadre structuré et structurant pour mieux aborder la connaissance de l’environnement. En effet, l’approche sensorielle d’un milieu naturel, humain et culturel nouveau, l’étonnement et le dépaysement qu’il provoque, sont autant d’occasions de comprendre et de communiquer. 
Dans tous les cas, les aspects transversaux des apprentissages constituent des objectifs prioritaires : 


  • développement de l’autonomie, de l’esprit d’initiative, de la responsabilité, de la socialisation ;
  • respect de l’autre et de son travail, des règles collectives, respect de l’environnement et du patrimoine ;
  • acquisition ou perfectionnement de méthodes de travail (observation, description, analyse et synthèse, prise de notes, représentation graphique…) ;
  • maîtrise de la langue.
  • Les documents d’application et d’accompagnement des programmes constituent des outils utiles pour développer ces activités.

1.2 Recommandations pour la mise en œuvre

Les activités pratiquées lors de ces sorties scolaires contribuent à la mise en œuvre des programmes. 
Les séjours scolaires courts et les classes de découvertes, de par leur objet, sont un cadre propice au décloisonnement des enseignements, non seulement en créant une unité de temps mais aussi en mobilisant des savoirs et des savoir-faire constitutifs de disciplines différentes pour comprendre une situation complexe ou agir de manière appropriée dans un contexte inconnu.
Développés dans le projet pédagogique de la classe, ils s’intègrent donc au projet d’école et au contrat de réussite en éducation prioritaire.
Le séjour scolaire court ou la classe de découvertes fait l’objet d’un programme minutieusement préparé dans lequel le nombre des sujets d’études ou des activités pratiquées doit être mesuré. Aussi les enseignants veilleront-ils à la mise en adéquation de la durée du séjour avec les objectifs définis.
Dans ce projet d’apprentissages, au niveau scolaire considéré, le séjour scolaire court ou la classe de découvertes peut constituer : 


  • une étape initiale, fondatrice, qui représente un tremplin pour des acquisitions ;
  • un temps fort dans un domaine d’activités ;
  • l’aboutissement d’une série d’activités et d’apprentissages permettant de réinvestir, de valider et de mettre en situation des acquisitions dans un milieu où elles sont pleinement pertinentes et significatives.
  • Dans tous les cas, la réalisation du séjour scolaire court ou de la classe de découvertes exige une préparation et des prolongements qui en garantissent l’efficacité. Les recommandations qui suivent fournissent des éléments qui pourront être mis à profit.

a) Avant le départ

Le choix du lieu de la sortie, de sa durée ainsi que la période de l’année scolaire dans laquelle elle s’inscrira constituent des éléments déterminants pour la réussite du séjour scolaire court ou de la classe de découvertes, à mettre en cohérence avec les activités programmées dans l’école d’origine. 
Les familles seront informées assez longtemps à l’avance du projet et associées aux différentes étapes de l’élaboration (intérêt pédagogique et éducatif, aspects matériels et financiers).
Un recueil d’informations auprès de la structure d’accueil mais aussi des différents établissements locaux (office du tourisme, mairie, musée/écomusée, espace culturel, ferme pédagogique, etc.) permettra de prévoir les activités spécifiques qui se dérouleront durant la sortie sur les plans temporel et matériel.
À partir des informations recueillies sur le lieu de la sortie, un calendrier indicatif sera établi et intégré au projet pédagogique qui constitue un élément de pilotage central pour le maître. Le projet pédagogique évoquera les activités d’enseignement proposées aussi bien en amont et en aval que durant le séjour. 
Il est important également de prévoir les moyens et modalités de communication qui seront utilisés entre, d’une part, la classe sur son lieu de séjour, et d’autre part, l’école d’origine et les familles des élèves. On recourra aux technologies de l’information et de la communication chaque fois que possible.

b) Pendant le séjour court ou la classe de découvertes

Afin de piloter au mieux le déroulement de la sortie, un livre de bord reprenant les éléments du projet pédagogique permettra de pointer les réalisations ou de les favoriser tout en laissant place à une souplesse d’adaptation pour prendre en compte des événements non prévus qui pourraient enrichir le séjour scolaire ou la classe de découvertes.
La sortie scolaire est le moment fort de la collecte d’informations de toute nature, sous forme d’écrits (prises de notes, documents constitués récoltés sur place), d’images (photos, enregistrements vidéo, dessins et schémas), d’enregistrements sonores (interviews, environnement sonore naturel ou lié aux activités humaines, etc.) ou d’éléments matériels (végétaux, coquillages, insectes, etc.). Durant cette période pendant laquelle l’emploi du temps habituel sera sensiblement réaménagé, le maître veillera à ce qu’il y ait cependant chaque jour des activités de lecture, d’écriture et de mathématiques qui pourront s’inscrire dans les activités liées à la dominante de la sortie scolaire.

c) Au retour

Le retour est le moment de l’inventaire des récoltes individuelles et collectives, de leur tri et de leur exploitation sous des formes variées : exposition, film, présentation commentée lors de réunions, spectacles, etc. présentés aux parents et/ou aux autres classes de l’école. La constitution de dossiers individuels et collectifs est l’occasion de rédaction à partir des prises de notes ou des enregistrements, d’élaboration d’organigrammes, de schémas explicatifs, etc. La mise en forme est aussi l’occasion de réfléchir aux aspects calligraphiques des titrages et à l’esthétisme des supports d’exposition. La confrontation entre le réel observé sur le terrain et les recherches documentaires effectuées avant le séjour peuvent également être l’occasion de nouvelles recherches plus approfondies ou d’implication de partenaires scientifiques par exemple.
Le retour à l’école d’origine et aux activités scolaires ordinaires est souvent révélateur de modifications importantes des relations maître-élève(s) et élève-élève ainsi que du regard que ces derniers portent sur leurs propres apprentissages. 

(1) Un “s” est ajouté à “découverte” de l’ancienne appellation, à la fois pour répondre au terme couramment utilisé par l’ensemble de la communauté scolaire, partenaires compris, et pour rendre compte de la diversité des apports que permet cette scolarité hors les murs.

2 – Les aspects spécifiques

2.1 Le séjour scolaire court

Ce séjour scolaire s’inscrit davantage dans la dynamique des activités ordinaires de la classe tout en étant un temps fort. Il permet souvent d’illustrer une thématique déjà abordée en classe. Il peut se répéter sans excès durant le cycle et convient particulièrement pour une première séparation d’avec le milieu familial, notamment pour des enfants d’âge maternel ou les élèves de cycle 2.

2.2 La classe de découvertes

Parce qu’elle se déroule sur une durée plus longue, la classe de découvertes constitue une rupture plus marquée dans la scolarité de l’élève. La durée permet l’adaptation à un nouveau cadre de vie et d’enseignement. 
La classe de découvertes est aussi un espace de temps opportun pour aborder, dans des situations inhabituelles et particulièrement favorables, le domaine du “vivre ensemble”. 
Le domaine de la maîtrise de la langue prend tout son sens dans le contexte particulier de la classe de découvertes. Au-delà des activités scolaires définies dans les programmes, l’éloignement du lieu de vie habituel multiplie les occasions d’échanges et de pratiques de la langue qui peuvent très utilement mobiliser diverses modalités (l’oral par téléphone mais aussi l’écrit avec le courrier traditionnel et le courrier électronique). Par ailleurs, les rencontres et les visites effectuées sur place favorisent la communication orale avec des interlocuteurs variés et la prise de notes ; on s’attachera à la préparation de ces moments (élaboration de questionnaires, travail sur des lexiques spécifiques, exploitation des notes relevées…).
Au-delà des objectifs généraux, pour tirer un bénéfice maximum de la classe de découvertes, il convient de ne pas se disperser dans une trop grande diversité d’activités, qui ne seraient que juxtaposées, mais de structurer celles-ci autour d’une dominante. 
En référence aux programmes de l’école primaire, les classes de découvertes peuvent s’organiser autour de six dominantes principales : 


  • éducation physique et sportive ;
  • éducation artistique et action culturelle ;
  • patrimoine et histoire-géographie ;
  • découverte du monde/sciences expérimentales et technologie : nature, environnement, TIC ;
  • lecture, écriture, littérature ;
  • langues étrangères ou régionales.
  • Des documents d’aide et d’accompagnement correspondant à ces différentes dominantes ainsi qu’au domaine du “vivre ensemble” seront progressivement mis en ligne sur le site ÉduSCOL.
  • Ainsi, en fonction de ces objectifs, toutes les périodes de l’année scolaire, y compris au premier trimestre, peuvent être mises à profit pour réaliser une classe de découvertes.

II – Organisation des séjours scolaires courts et des classes de découvertes

Le circulaire n° 99-136 du 21 septembre 1999 demeure applicable. Il est apparu cependant nécessaire d’appeler l’attention des organisateurs de sorties scolaires avec nuitées sur certains points particuliers et d’apporter quelques aménagements visant à simplifier et clarifier certaines dispositions du texte actuel.

1 – Le rôle du maître et le soutien qui lui est apporté

1.1 Son rôle

Le rôle du maître ne se limite pas à la durée stricte de la sortie scolaire mais s’entend de la préparation jusqu’à l’exploitation qui en sera faite après le retour (cf.1.2 ci-dessus).
Dans cet esprit, le maître doit porter une attention particulière au choix du lieu de la sortie scolaire, de sa durée et de la période dans l’année scolaire de façon à les mettre en parfaite adéquation avec les objectifs du projet pédagogique. Si la sortie est proposée ou organisée par un partenaire extérieur, le maître veillera à ce que les offres qui lui sont faites soient cohérentes avec ses objectifs et avec les éléments du programme auxquels il rattache l’activité de la classe de découvertes.
Au-delà de l’exploitation pédagogique indispensable qui doit suivre, un bilan est établi et communiqué aux collectivités et organismes qui ont contribué à la mise en œuvre du projet. Il importe également de présenter aux parents les apports de la sortie scolaire sous forme de rencontres-bilans, expositions, comptes rendus écrits des élèves, films, etc.

1.2 Formation et accompagnement

Dans tous les cas, conduire une classe de découvertes requiert des compétences particulières que des temps de formation permettent d’acquérir.
À cet égard, il est particulièrement souhaitable que le volet départemental du plan académique de formation intègre une réflexion sur les spécificités liées à ce dispositif, aussi bien dans ses aspects pédagogiques que dans ses aspects juridiques ou liés à la sécurité. Les propositions cibleront les enseignants non expérimentés dans ce domaine mais également ceux qui en ont déjà eu la pratique et qui désirent développer une thématique ou une dominante particulière.
La formation des directeurs d’école intégrera un module sur le pilotage de cet outil.
Les équipes de circonscription et les conseillers pédagogiques spécialisés apporteront le soutien nécessaire à la mise en œuvre des projets des classes en partance. Ils jouent un rôle important dans la finalisation du projet pédagogique de séjour scolaire ou de classe de découvertes, à la fois comme conseil, comme garant de la conformité avec les objectifs de l’école et enfin lors de sa validation.
Les inspecteurs en charge d’une circonscription veilleront à valoriser l’engagement d’enseignants impliqués dans un dispositif et feront connaître les réussites dans ce domaine.
Enfin, au plan national, une rubrique “sorties scolaires” sur le site ÉduSCOL présentera certains projets à titre d’exemple et mettra à la disposition des enseignants des informations utiles pour l’organisation des classes de découvertes.

2 – La prise en compte des préoccupations des familles

Pour la réussite complète du projet, il est fondamental que les parents soient associés le plus en amont possible. En effet, il convient d’être attentif aux interrogations légitimes des parents, notamment ceux des enfants les plus jeunes afin d’éviter d’être confronté à des refus catégoriques de départ.
Il importe donc d’informer, de façon précise, aussi bien sur les objectifs pédagogiques poursuivis que sur les conditions matérielles du séjour scolaire ou de la classe de découvertes.
La phase de préparation comme la phase d’exploitation doivent être des moments privilégiés où les parents apportent un concours actif. 
Une attention toute particulière sera portée au montant de la participation financière des familles. Il n’y a pas lieu, pour l’inspecteur d’académie, de fixer un seuil au-delà duquel toute sortie serait interdite, mais de veiller à ce que le coût restant à la charge des familles soit limité. La durée, l’éloignement du lieu d’activités, les modalités de transport sont des facteurs qui doivent être pris en compte dans cette démarche.
En relation avec les collectivités territoriales, ainsi qu’avec les autres partenaires de l’école, seront recherchées les ressources financières qui contribuent à la réduction du coût mais aussi des modalités de règlements qui constituent une aide pour les familles. La mensualisation du règlement sera favorisée autant que possible.
Il est rappelé qu’aucun enfant ne doit être empêché de partir pour des raisons financières.

3 – Les rôles respectifs de l’inspecteur d’académie du département de départ et de l’inspecteur d’académie du département d’accueil

Il a paru nécessaire d’apporter quelques clarifications sur ce point et de compléter la circulaire de 1999 en apportant des précisions qui n’y figuraient pas.
D’une façon générale, il y a lieu de considérer que les questions de sécurité relatives aux centres d’accueil relèvent de la compétence de l’inspecteur d’académie du département d’accueil, qui transmet à l’inspecteur d’académie du département d’origine son avis sur l’organisation de la sortie scolaire et l’informe des éventuelles difficultés survenant en cours de séjour.

3.1 Le rôle de l’inspecteur d’académie d’origine

Son rôle est d’abord de favoriser et accompagner les projets. 
Lorsque le projet a été élaboré et lui est transmis, il doit vérifier qu’un dossier complet a été constitué, composé : 


  • de la demande d’autorisation de départ (annexe 2 de la circulaire de 1999) ;
  • du projet pédagogique ;
  • de la fiche d’information sur le transport (annexe 3), et, éventuellement, d’une attestation de prise en charge, si le transport est organisé par une collectivité territoriale ou par un centre d’accueil ;
  • du programme détaillé du séjour, incluant, le cas échéant, la liste des déplacements prévus pendant le séjour ;
  • du budget prévisionnel ;
  • d’une autorisation des parents en cas d’hébergement prévu dans des familles d’accueil.
  • L’ensemble du dossier ainsi constitué (qu’il n’y a pas lieu de compléter par des documents supplémentaires, non prévus par les textes) est transmis à l’inspecteur d’académie d’accueil.
  • Il appartient, au préalable, à l’inspecteur d’académie d’origine :
  • de valider le projet pédagogique ;
  • de vérifier les qualifications des intervenants lorsqu’ils accompagnent le groupe depuis le département d’origine ;
  • de vérifier que le transporteur est bien inscrit au registre préfectoral des sociétés de transport.
  • À terme il délivre, par écrit, l’autorisation de sortie, après avoir reçu l’avis favorable de l’inspecteur d’académie d’accueil.

3.2 Le rôle de l’inspecteur d’académie d’accueil

Il est chargé des vérifications portant sur :

  • la structure d’accueil et les équipements sportifs : vérification de conformité avec les réglementations de sécurité existantes au vu de la déclaration faite par le responsable de la structure, et contrôle de la capacité d’accueil en nombre de classes et en effectif ;
  • les intervenants du département d’accueil, en particulier sur les qualifications requises en fonction de la discipline enseignée ;
  • les transporteurs du département d’accueil, pour les transports organisés pendant le séjour : vérification d’inscription au registre préfectoral des sociétés de transport du département d’accueil ;
  • le bon déroulement du séjour : l’inspecteur d’académie d’accueil est l’interlocuteur référent de la classe pour tout ce qui concerne les conditions de déroulement du séjour.
  • Son avis favorable, transmis à l’inspecteur d’académie d’origine, est nécessaire pour la délivrance de l’autorisation de sortie scolaire.

4 – Procédure de contrôle des structures d’accueil

Le présent chapitre se substitue au II.9 de la circulaire du 21 septembre 1999.
L’inspecteur d’académie du département d’accueil doit apprécier, avant de donner son avis sur la demande d’autorisation de sortie avec nuitée(s), si l’accueil est assuré dans une structure en conformité avec les règlements de sécurité existants. 
Pour donner cet avis, l’inspecteur d’académie peut s’appuyer sur le répertoire des structures d’accueil qu’il établit pour son département, en fonction des éléments suivants : 


  • le responsable de la structure remplit une déclaration précisant à quelles réglementations l’établissement est soumis et quels contrôles ont été opérés. Cette déclaration mentionne également, le cas échéant, les qualifications et les fonctions des personnels employés par l’établissement. Le responsable atteste sur l’honneur la conformité de sa situation avec les réglementations existantes ;
  • l’inspecteur d’académie s’assure que le maire de la commune où est situé le centre et le préfet ne se sont pas opposés au fonctionnement de cet établissement.
  • L’inspecteur d’académie ou son représentant effectue une visite des structures d’accueil afin de s’assurer de l’adaptation des locaux et des installations à la mise en œuvre d’activités pédagogiques par les classes effectuant une sortie scolaire.
  • Le répertoire, établi sur la base de ces éléments et mis à jour régulièrement, constitue un outil d’aide à la décision pour les enseignants lorsqu’ils élaborent leur projet de sortie, et pour l’inspecteur d’académie dans laquelle est implantée la structure, lorsqu’il fait connaître son avis (pour les classes venant d’autres départements) ou délivre son autorisation (pour les classes du département). La mise en ligne de ce répertoire sur le site de l’inspection académique est de nature à en faciliter l’accès à tous les enseignants recherchant une structure d’accueil.
  • Il doit être souligné que l’inscription d’un centre d’accueil dans le répertoire départemental ne doit pas être assimilée à un agrément. Il ne peut donc donner lieu à la notification d’une décision d’agrément ou de refus, voire de retrait d’agrément aux responsables de centres. De telles décisions seraient, en effet, dépourvues de base légale.
  • Si l’accueil dans des structures ne figurant pas dans le registre n’est pas interdit, il y aura lieu d’être particulièrement vigilant dans le traitement de ces dossiers afin de s’assurer, notamment, qu’ils satisfont à toutes les conditions de sécurité.

Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire.

Patrick GÉRARD

Le projet éducatif EVAL FAMILLES et GROUPES :

Le lien entre ces deux types de produits est établi dès la préparation du séjour à travers l’élaboration des projets et des objectifs des dits séjours.

Ils sont favorisés par :

  • la présence d’accompagnateurs
  • des hébergements agrées
  • un réseau de ressources locales
  • des animateurs qualifiés et compétents
  • une parfaite exploitation des outils

Un respect permanent des législations et de l’environnement est aussi un élément incontournable qui permet d’aboutir à la réussite d’un séjour. A travers notre action, nous favorisons et renforçons le lien social, garantie de la réussite d’un séjour.

Les voyages, pour E.V.A.L. :

C’est un outil formidable qu’il convient de mettre au service de l’éducation des jeunes. Notre responsabilité éducative est de faire découvrir aux jeunes qui nous sont confiés que le voyage est source d’enrichissement personnel et collectif pourvu qu’il ne soit pas une simple déambulation. Il en va de leur ouverture d’esprit et d’une attitude plus réceptive et tolérante, qui, nous en avons la conviction, les prépareront mieux au bonheur individuel et collectif.

Notre objectif central, c’est de “faire grandir” les enfants.

Nous nous situons résolument comme des partenaires pédagogues au côté des parents, pour que les valeurs que nous défendons ensemble aident chaque jeune à se structurer et se préparer à la vie d’adulte. Nos séjours, quelle que soit la destination retenue, auront donc un fond éducatif commun : nous recherchons une qualité de la vie de groupe dans un rapport harmonieux (sans violence) où chacun puisse se sentir utile aux autres, et indispensable à la réussite collective.

Cela passe par l’apprentissage des règles de vie quotidienne.

Où l’on fait soi-même les choses, chacun à sa place, et dans le souci d’une égalité de droit et de devoir (cuisine, vaisselle, courses et gestion de l’argent collectif). Cela passe aussi par l’apprentissage de la vie citoyenne où l’on discute des problèmes rencontrés, où l’on cherche et trouve ensemble les solutions que l’on mettra en œuvre aussitôt. – Grandir, c’est réfléchir, organiser ses pensées et mettre en pratique les décisions négociées dans le groupe. – Grandir, c’est vouloir prendre place dans la société, même imparfaite, pour la rendre meilleure.

Deux mondes se rencontrent à chaque fois qu’une personne se déplace d’un pays à l’autre.

Voyageur, passager, touriste, découvreur, nous sommes tout cela tour à tour. Mais, sans l’ombre d’un doute, nous sommes toujours des invités. Les pays que nous visitons avec tant de plaisir sont nos hôtes. Nombreuses sont les manières de voyager, d’appréhender et de vivre des environnements et des cultures différents, mais inévitablement nous laissons des traces sur notre passage. Ainsi, nous avons souhaité rassembler au sein d’une “charte du voyageur” ce qui nous semble le plus représentatif des mentalités, des comportements ou des attitudes à encourager. Apprendre à découvrir d’autres cultures sans pour autant les juger, faire confiance à son bon sens et garder en tête quelques conseils, tout cela nous apparaît comme le gage d’un beau voyage mais aussi d’un développement durable de notre planète.

Le respect est le gage d’une meilleure rencontre.

L’un des attraits du voyage tient à la diversité des peuples et des cultures rencontrés. Or, chaque culture, religion et mode de vie est soumis à des règles et à des traditions qu’il convient de respecter et de comprendre, plutôt que de juger. Le voyage ne se conçoit pas sans respect et humilité vis-à-vis des personnes, des biens, de la culture et du mode de vie du pays visité. Ce respect se traduit par des attitudes simples, au jour le jour. Chaque pays vit selon un rythme qui lui est propre. Dans certains cas, la hâte et l’impatience ne sont pas les meilleurs moyens de s’attirer la sympathie. Les tenues trop moulantes, trop dénudées, trop ostentatoires ou trop décontractées sont susceptibles de choquer. Une bonne photo se fait avec son sujet, pas contre lui. Les photographes ont tout à gagner à prendre le temps d’établir un climat de confiance, à demander l’autorisation de filmer ou de photographier.

L’argent, les biens, la nourriture, n’ont pas partout la même valeur.

La différence de niveau de vie entre le voyageur et la population du pays d’accueil, lorsqu’elle existe, peut être à l’origine d’incompréhensions et de dérives. Être accueilli dans un village ou une famille équivaut dans certains cas à un grand sacrifice pour les populations locales. Ce qui est offert au voyageur, tout comme ce qu’il offre, doit être mesuré en valeur locale. Dons et cadeaux ne sont pas des gestes innocents. Ils peuvent parfois prendre une connotation condescendante, méprisante ou déplacée (jeter par exemple des pièces ou des bonbons à des enfants afin de s’en débarrasser…). Les cadeaux, dons et pourboires trop importants compte tenu du niveau de vie général du pays visité déstabilisent les équilibres économiques locaux.

Utiliser les hôtels locaux plutôt que les chaînes hôtelières d’État ou étrangères, les transports locaux, les services rémunérés des populations locales (guides, cuisiniers, muletiers, porteurs, ménage…) est souvent le meilleur moyen de les faire bénéficier directement de l’argent du tourisme.

Le marchandage fait culturellement partie de la tradition commerciale de certains pays. S’y refuser est souvent mal interprété et peut contribuer à l’augmentation du coût de la vie. En revanche, il ne faut pas oublier que des sommes dérisoires pour le visiteur peuvent être d’une grande importance pour celui qui les reçoit.

Seule reste l’empreinte de nos pas.

L’espace naturel et les sites culturels sont souvent les principales richesses touristiques d’un pays et la première motivation des voyageurs qui s’y rendent. Les voyageurs ont une responsabilité vis-à-vis de l’environnement du pays d’accueil. Les voyageurs se doivent d’éviter de laisser derrière eux leurs déchets, quels qu’ils soient. Il est préférable dans certaines régions d’utiliser du gaz ou d’autres moyens de combustion peu consommateurs de bois pour faire sa cuisine. Les feux de camps sont parfois impossibles sans mettre en danger la nature. Il est important de respecter les réglementations en vigueur dans les réserves ou parcs naturels. Payer les taxes d’entrées ou de séjour permet la conservation et la préservation des sites.

Certains “souvenirs” qui font partie du patrimoine naturel du pays d’accueil ne doivent pas quitter celui-ci. Les graffitis ou autres traces sont des mutilations souvent ineffaçables (gravures dans les arbres). L’eau potable est parfois une denrée rare qu’il faut utiliser avec parcimonie et éviter de polluer. Les voyageurs doivent préférer autant que possible les lessives sans phosphates, les savons et détergents biodégradables, faire leurs lessives et toilette en aval des habitations et à distance des points d’eau potable.

Epilogue

Par notre présence, nous pouvons apporter de l’argent, utile au développement de certaines régions du monde. Par notre “sans-gêne”, notre naïveté ou nos maladresses nous pouvons également provoquer des dégâts irrémédiables. L’une des clefs essentielles pour pallier cela est simple : s’informer. Nous croyons qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais voyageurs, mais seulement des gens mal informés.